miércoles, 21 de abril de 2010

Mondo

En classe, nous avons lu un extrait de "Mondo et autres histoires" de Le Clézio. Le voici:

La fièvre
Personne n'aurait pu dire d'où venait Mondo. Il était arrivé un jour, par hasard, ici dans notre ville, sans qu'on s'en apercoive, et puis on sétait habitué à lui. C'était un garcon d'une dizaine d'années, avec un visage tout rond et tranquille, et de beaux yeux noirs un peu obliques. Mais c'était surtout ses cheveux qu'on remarquait, des cheveux brun cendré qui changeaient de couleur selon la lumière, et qui paraissaient presque gris à la tombée de la nuit.
On ne savait rien de sa famille, ni de sa maison. Peut-être qu'il n'en voulait pas. Toujours, quand on ne s'y attendait pas, quand on ne pensait pas à lui, il apparaissait au coin d'une rue, près de la plage, ou sur la place du marché. Il marchait seul, l'air décidé, en regardant autour de lui. Il était habillé tous les jours de la même facon, un pantalon bleu (...), des chaussures de tennis, et un T-shirt vert un peu trop grand pour lui.
Quand il arrivait vers vous, il vous regardait bien en face, il souriait, et ses yeux étroits devenaient deux fentes brillantes. C'était sa facon de saluer. Quand il y avait quelqu'un qui lui plaisait, il l'arrêtait et lui demandait tout simplement:
"Est-ce que vous voulez m'adopter?"
Et avant que les gens soient revenus de leur surprise, il était déjà loin.
Qu'est-ce qu'il était venu faire ici, dans cette ville?
J.-M. LE CLÉZIO,
Mondo et autres histoires.

Notre professeur nous a demandé de rédiger la réponse à cette question:
-D'après vous, qu'est-ce que Mondo est venu faire dans cette ville?

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("On", ici, c'est nous, les élèves du cours Supérieur 1 de l'aprem)

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Mondo-suite 2

À mon avis, Mondo est arrivé dans cette ville par erreur. Il avait quitté son pays six mois auparavant avec sa famille à cause d’une guerre civile qui menaçait la population. Donc, ils avaient pris un bateau dont ils ignoraient la destination.

Après avoir voyagé pendant des semaines, ils sont arrivés au premier port. Alors, Mondo, sans ranger ses affaires car il n’en avait aucune, s’est apprêté à descendre. Même si la situation dans le bateau était chaotique, il a pu retrouver sa famille parmi la foule. Avec beaucoup de difficultés, il les a suivis jusqu’au quai où tout était plus tranquille.

Il a pris son temps pour regarder le bateau s’éloigner petit à petit en laissant un doux sillage blanc derrière lui. L’air était pur et froid, c’était un air inspirateur qui annonçait de nouveaux espoirs. Envahi donc d’une inquiétude heureuse, comme celle qu’éprouvent les enfants la veille de Noël, il s’est adressé à la femme à ses côtés.

-« Alors, maman, où va-t-on habiter ? Où va-t-on travailler ? Où va-t-on jouer ? Qui seront nos amis ? »

Et la femme, un peu surprise, lui a répondu :-« Mais, mon petit, je ne suis pas ta mère ».

Georgina (cours Sup.1)

martes, 13 de abril de 2010

Le garcon flânait dans la ville. L'état de ses vêtements était lamentable, ses chaussures étaient trop grandes pour lui et son regard perdu avouait qu'il était affamé.
Il faisait des petits travaux occasionnels: couper le gazon des maisons du voisinage, ramasser les ordures en les mettant dans les poubelles et parfois héler un taxi pour un client.
De cette facon, il survivait, toujours surveillant, la peur toujours présente...
Si un inconnu apparaissait, il faisait l'impossible pour aller se cacher derrière les voitures ou dans les jardins. Jouant toujours à cache-cache avec l'autorité, il pouvait vivre en une inquiète liberté...
ANA MARÍA