domingo, 1 de agosto de 2010

CONTE AFRICAIN:L'AMOUR RÉCOMPENSÉ
Il y avait dans un pays, un jeune homme dont les parents, à sa naissance, avaient consulté Ifa. Et Ifa leur avait dit:"Cet enfant ne doit pas se marier".
Il grandissait, quand un jour au marché passant près de l'étalage d'une jeune fille, il s'entendit interpeller ainsi:"Jeune homme, je veux devenir ta femme". Il connaissait l'ordre d'Ifa et se contenta de répondre:"Je ne puis me marier". La jeune fille écouta, mais, résolue à devenir sa femme, elle passa outre.
Apprenant un jour que le jeune homme demeurait non loin de là, la jeune fille alla le trouver, lui parla et fit tant et si bien qu'il accepta de la prendre pour épouse.
Conte populaire de la république du Bénin

Voici la suite que Carmen a proposé à ce conte africain:

Le jeune homme accepta donc de se marier à condition de le faire en cachette pour ne pas s'exposer à une possible malédiction.
Ainsi, une fois mariés, jour après jour, au bout de chaque soir, le jeune homma laissa sa chambre pour se rencontrer avec sa bien-aimée et passer avec elle toute la nuit jusqu'au petit matin.
Un beau jour, la mère s'apercut de ce que faisait son fils et décida de chercher le pourquoi de tel étrange comportement.
A cet effet, elle le surveilla de près, le suivit pendant quelques jours et arriva à la conclusion que son fils passait toutes les nuits chez une jeune fille qu'elle ne connaissait pas. Désespérée, elle décida de consulter les sorciers pour qu'ils confirment ce qu'elle pressentait réellement. Ils la rassurèrent et lui racontèrent une histoire incroyable sur l'identité de la jeune fille avec laquelle ils avaient des liens de parenté étroits.
Les caprices du hasard avaient permis que ces jeunes, jusqu'à maintenant inconnus, se rencontrèrent, tombèrent amoureux et décidèrent aussitôt de se marier.
Ce que Ifa oublia de dire aux parents à la naissance de leur fils fut que le maléfice prévu s'annulerait si le mariage se produisait avec une fille liée à eux par parenté.
Acceptant la situation, rassurée, la mère courut chercher son fils pour lui raconter la bonne nouvelle et lui dire que, d'ores et déjà, ils pouvaient sortir du secret.
Lorsque les mariés abandonnèrent l'anonymat, on entama les préparatifs pour fêter l'union et, dans l'avenir, vivre dans le bonheur.
Morale: il ne faut jamais désepérer dans la vie, le bonheur peut arriver sans que personne n'imagine quand ni comment.