viernes, 7 de mayo de 2010

Production écrite d'intermédiaire 2-Mai 2010-

Pour commencer ce récit, je dois dire que j'aime beaucoup lire. Je ne peux pas imaginer la vie sans livres.
Depuis mon enfance, quand j'ai commencé à lire à l'âge de 4 ans,ma passion pour les livres a augmenté. Mon grand-père m'a enseigné à lire et mon père m'a transmis l'amour pour la lecture. C'était un grand lecteur et chez moi, les livres étaient toujours à la portée de la main.
Quand j'étais un jeune homme,d'habitude,je voyageais en bus, un livre à la poche, surtout des livres de science-fiction.
Au cours du temps, tout type de lecture est passé par mes mains (et sous mes yeux). Je préfère les romans historiques comme ceux de Rouon, les romans policires comme ceux de Vazquez Montalban, typiques romans noirs. J'aime aussi les livres politiques et tout type de livres, écrits avec intelligence.
J'ai découvert les auteurs japonais, comme Murakami, qui sont très intéressants.
Je n'ai pas le temps de lire tout ce que je veux, mais quand je suis en train de lire, c'est un moment de plaisir!
FERNANDO C.,médecin

À vous mettre l'eau à la bouche!

(....)On peut prendre un livre comme un fruit; on le tâte, on le soupèse; sa couverture est une peau luisante et fraîche, pomme ronde, sans aucune tache ni rousseur, à mâturité, pomme à manger au couteau, pagination ouverte, le mystère n'est plus dans le regard mais dans la lecture. On ne lit pas un fruit, mais on dévore un livre des yeux. Habitudes, mouillure des lèvres sur la chair, blancheur des marges, senteurs, de quel arbre fuitier est tombé le livre?

J'aimerais que tout se passe avec la même réserve. On enlève la peau, on lisse la page de la paume de la main; où sont le coeur, la semence, la coupe? C'est frais, net avant que la première page ne soit ouverte, la première tranche; tout est encore translucide, opalin; les caractères ont la noirceur des pépins; chaque mot a sa germination, parfois stérile, parfois se développant dans des conditions incroyables, imbibiés d'encre mais sans la luisance de la graine, la goutte d'encre profanée, livre-fruit, à détacher de son auteur, à cueillir, à déposer dans le panier percé de notre intelligence. (...)

D'après "Lectures". Jean Cayrol