sábado, 17 de diciembre de 2011

C'est la fin de l'année, Vive la fête!

                                                   des élèves....


C'est la fin de l'année, Vive la fête!

 ... et de tout le personnel de l'Alliance Française de Montevideo



domingo, 11 de diciembre de 2011

Chers lecteurs,



Parmi les livres de la Médiathèque que vous avez lus, le(s)quel(s) proposeriez-vous pour les vacances?
Merci.

Médiathèque Alliance Française
2011

 


domingo, 27 de noviembre de 2011

"y colorín colorado, este cuento se ha terminado"

Caszacuento part en vacances
Mais les contes peuvent s'échapper
fermons la porte à clé.
Club de lecture
Dernière séance 2011 

martes, 25 de octubre de 2011

LES ÉLÈVES DU CLÉ DE FLORIDA PROPOSENT AUSSI DES TITRES POUR LE POÈME 


jueves, 20 de octubre de 2011

DENISE, MAITE, DOMINIQUE, GABRIELA, VICTORIA M., VICTORIA R. ,RUTH  ET MÉLANIE DU CLÉ DE SOLYMAR ET LEUR PROF DENISE VISITENT L'ALLIANCE FRANÇAISE

nous avons vu les livres et les revues de la Médiathèque:

               la salle culturelle                                                                
 
     et puis, nous avons appris le poème au soleil et imaginé des titres 

martes, 18 de octubre de 2011

ANTONELLA, ANGELA, ALEXANDER, VANESSA ET MARISABEL DU CLÉ Nº 5 SONT VENUS CÉLÉBRER LA POÉSIE AVEC NOUS

Il est facile de mettre les étiquettes en ordre, n'est-ce pas?

Et maintenant lisez les commentaires et découvrez les titres que nous proposons pour le poème

jueves, 29 de septiembre de 2011

Des élèves du British Schools sont venus célébrer la poésie




 Qu'est-ce qu'on est sage!


Elle est belle, la petite boîte. Mais qu'est-ce qu'il y a à l'intérieur?


et maintenant allons dans le blog!

Les élèves de 2ème année du Bac et de 1ère année du CLE 4



Les livres de poésie, ils sont où?
  


Les voilà!!




" ... un peu de l'air de mes vacances.."


 
                                           
 
 Allez les filles, on va se faire prendre une belle photo dans le jardin? 


 
 Ce n'est pas sérieux, nous, on reste travailler avec Denise







miércoles, 28 de septiembre de 2011

Un poème en étiquettes mais il manque le titre !!!!

 Allez les filles, l'affiche du Printemps des Poètes est belle mais il faut chercher l'auteur et le titre du poème.
L'auteur? C'est facile, nous l'avons déjà trouvé. 


Mais, il n'ya pas de titre!! Alors, qu'est-ce qu'on met?
                                                        

Testez votre mémoire: complétez le poème que vous venez d'apprendre


 Et si on l'apprenait dans le jardin? Il fait beau, c'est le printemps...
Qu'est-ce qu'il est facile de le compléter! Nous savons le poème par coeur.

martes, 27 de septiembre de 2011

AU BOULOT !




Dites, c'était "j'enferme" ou
"j'ai enfermé"?
On s'est bien amusé, n'est-ce pas? 

lunes, 26 de septiembre de 2011

Testez votre mémoire: complétez le poème que vous venez d'apprendre



Dans une boîte, je ____________________

Un peu de l'____________ de mes vacances

Que j'ai __________________par prudence.

Je l'ouvre ! ________________ bien la porte

Respirez à fond ! ________________force !

La _________________en ma boîte enclose

Nous ________________ l'odeur des roses,

Le ________________puissant des écorces,

Les arômes de la____________________...

___________couvrez-vous bien, je vous prie,

Car la boîte _______________presque finie :

C'est que le fond de l'air est _____________.



                                                                                     Jacques Charpentreau

domingo, 25 de septiembre de 2011

Pour un art poétique


Prenez un mot prenez-en deux
faites-les cuire comme des oeufs
prenez un petit bout de sens
puis un grand morceau d'innocence
faites chauffer à petit feu
au petit feu de la technique
versez la sauce énigmatique
saupoudrez de quelques étoiles
poivrez et mettez les voiles
Où voulez-vous donc en venir?
À écrire Vraiment? À écrire?

Raymond Queneau

Raymond Queneau (1903-1976) a été l'un des fondateurs de l'OuLIPo (Ouvroir de Littérature Potentielle), mouvement caractérisé par des contraintes littéraires d'écriture, telles que l'absence d'une voyelle, une réécriture de poèmes connus, etc. En 1961, il publie l'ouvrage "Cent Mille Milliards de poèmes" qui permet par combinaisons de vers de composer une infinité de sonnets réguliers.

domingo, 18 de septiembre de 2011

Les Poètes du Samedi et leur méthodologie de travail dans "Les Couleurs du Temps"

"Nous avons écrit Les Couleurs du Temps comme un collage virtuel, qui reflète de petites “couleurs” individuelles de chacun ; il s’agit aussi d’un poème qui parle par lui-même. Nous avons utilisé la dynamique d’écrire chacun un passage et l’envoyer par mél de manière consécutive, et à la fin, ça y est! "

Les Poètes du Samedi ont publié leur poème le 15 septembre. Nous vous invitons à le lire.

viernes, 16 de septiembre de 2011

Un poème en étiquettes mais il en manque deux!!

et  l'auteur de ce poème qui commence par "Dans une boîte je rapporte..." ? on cherche et on trouve: c'est le neuvième poème de la sélection qui a été publiée le 17 août


et le titre? Au boulot!
Nous vous en proposons quelques uns, Monsieur. Lisez-les, si vous voulez à "commentaires"

jueves, 15 de septiembre de 2011

Les couleurs du temps

« Collage »


Le lac reflète les montagnes
et un ciel dépourvu de nuages.
Ciel d'un bleu gentil qui nous donne
un spectacle aussi parfait qu'un collage.

Ou comme un œil ouvert
et immobile de la terre
qui regarde changer l'infini, des paysages cosmiques
et son iris reflète les couleurs du temps
de la nuit, du soleil, la lumière de l'orage.

Mais même si les hirondelles chantent
et les papillons dansent avec son allure charmante,
le paysage ne sera pas complet
jusqu'à ce que je voie ton beau visage.

Émotion

C
Un ciel dégagé
Un lac apaisé
Teint des couleurs crépusculaires
Où le soleil plonge lentement

Des collines violacées
Escortent la fin d'un jour
Sous notre regard émerveillé
D'où s'echappe toujours
Une petite larme dissimulée...

L’attente

Moment silencieux

                         odeur à oubli

                                      gôut rance

                                              Espace en blanc

                                                               sensation de vide
Les mains accrochées au siège

 
La espera




Momento silencioso

                         olor a olvido

                                          gusto rancio

                                                         Espacio en blanco

                                                                              sensación de vacío

Las manos aferradas al asiento


Cecilia Croci

miércoles, 14 de septiembre de 2011

Bleu

Désirs engourdis sur le blanc d'une steppe
                               voyagent couverts de jaune
                    Un ébauche de calme déguise les hivers
                                                Sur les rafales de marée écumée
précipitent tièdes les rêves


Azul

Deseos entumecidos en el blanco de una estepa
                                          viajan cubiertos de amarillo
                                     Un esbozo de calma disfraza los inviernos                        
                                                                 En ráfagas de marea espumada
despeñan tibios los ensueños


Cecilia Croci

Paula, Gastón et Juanita du CLÉ nº1 célèbrent la poésie avec nous


Dans une boîte je rapporte
Un peu de l'air de mes vacances
Que j'ai enfermé par prudence.

...


Mais couvrez-vous bien, je vous prie,
Car la boîte est presque finie;
   C'est que le fond de l'air est frais.

                      Jacques Charpentreau


martes, 13 de septiembre de 2011

Loin des berges stridentes

Égarer l'ancre
Rompre les amarres

Suivre l'appel
De l'intime horizon.

Andrée Chedid
L'intime horizon

domingo, 11 de septiembre de 2011

La fin de semaine en poésie à la Médiathèque












La tentation de Saint-Antoine. Gustave Flaubert

« Il apparaît des arbres, les collines s'écartent, le fond de la vallée se hausse, et de grands feuillages entourent une eau tranquille étalée sur l'herbe fine. »

domingo, 28 de agosto de 2011

L´ eau du ciel.

L´eau du ciel

La force de la pluie
quand elle tombe
c´est grand et c´est beau
avec un grand pouvoir.

La force de la pluie
qui vit toujours
fait grandir les rivières
et les fait petites
quand elle arrête de tomber.

La force de la pluie
la force de la Nature
que nous blessons toujours
mais que nous nécessitons
pour manger, pour marcher
et pour boire de l´eau.

La force de la pluie
Oh là là! Quelle force!
La plus grande du monde
c´est la plus moindre d´elle.

La force de la pluie
je m´humilie devant elle
devant son infini pouvoir
devant sa magnifique force

peut-être d' enfoncer
grandes quantités de terre.
C´est la force de la pluie,
c´est la force de l´eau
qui tombe du ciel:
Le cadeau du ciel।

Fabián Javier Barloco Niño।
16 años, Ados 5º.

miércoles, 17 de agosto de 2011

Le Printemps des Poètes 2011: d'infinis paysages




Notre sélection pour le Printemps des Poètes 2011: d'infinis paysages.

Parler de Jacmel (extrait)

Quand je vivais à Cuba, il me suffisait de tourner le regard vers la mer des Caraïbes pour avoir de nouveau sous les yeux, a b c de mon éthique comme de mon esthétique, fil du merveilleux dans le cours de mes jours et de mes travaux, l'exceptionnel étincellement du grand océan qui baigne mon pays natal.

Je revois à volonté le lever du soleil dans le golfe de mon enfance: le mouvement passionné des vagues, l'éclat de l'écume, le prodige de l'eau et du ciel bleu, qui ont là-bas une intensité de vie à vous couper le souffle. On se dit pour toujours : tu es un élément vital de cette fête du cosmos ; tu es en vie, les espoirs les plus fous sont permis, tu es un être libre avec la joyeuse énergie de la mer, il y a pour toi toute l'allégresse du monde à prendre conscience que la vie en soi détient le secret de l'ivresse de vivre.
...

René Depestre, Écrire le pays

Notre sélection pour le Printemps des Poètes 2011: d'infinis paysages.

Non-assistance à poètes en danger
La tendresse des poètes voyage
en baleine bleue autour du monde
aidez-nous à sauver cette espèce
en voie de disparition

René Depestre, Non-assistance à poètes en danger

Notre sélection pour le Printemps des Poètes 2011: d'infinis paysages.

La rivière
Voilà, c'est fait, je suis devenu une rivière.
Ce sera une grande aventure jusqu'à la mer.
Quel nom me donnera-t-on sur les cartes ?
D'où vient ce cours d'eau inconnu ?
Quel ciel reflète-t-il dans ses flots ?
Quelle paix, quelle faim, quelle douleur ?
Pardonnez-moi messieurs les géographes
Je ne l'ai pas fait exprès
J'aimais voir couler l'eau
Sur toutes les soifs
Il y a tant d'assoiffés dans le monde
Pour eux me voici changé en rivière !
Je n'aimais pas voir couler les larmes
Étant rivière je pourrai qui sait
Couler à leur place.
Je n'aimais pas voir verser le sang
Étant rivière je pourrai
Être versé partout à sa place.
Mon destin est peut-être d'emporter
À la mer toutes les peines !



René Depestre, Journal d'un animal marin (1964)

Notre sélection pour le Printemps des Poètes 2011: d'infinis paysages.

«De temps à autre,
il est bon et juste
de conduire à la rivière
la langue française
et de lui frotter le corps
avec les herbes parfumées
qui poussent bien en amont
de nos vertiges d’ancien nègre marron.»



René Depestre, Rage de vivre

Notre sélection pour le Printemps des Poètes 2011: d'infinis paysages.

Brocéliande

pour Jean-Luc Lerebourg

Je pénètre dans les rayons
où tous les livres ont des pousses
où les lettres sont des insectes
où les titres sont des parfums
que brassent les vents de lecture
dans la tête des écoliers
qui ont su ne pas renoncer
malgré les passages d'années
aux escalades dans les branches
du savoir et de l'ignorance
inventive guettant aux cimes
dangereuses de la recherche
oscillant au moindre soupir
les aventures des châteaux
les navires en découverte
les atlas des explorations
les dictionnaires des planètes
les celliers des langues anciennes
les volières du temps qui passe
les clefs des songes et des veilles


Michel Butor
Livre Lerebourg

Notre sélection pour le Printemps des Poètes 2011: d'infinis paysages.

La fontaine de jouvence

pour Claude Viallat

1
Ruissellement
Nuages dans le ciel
vagues sur la mer
torses dans les plis
oiseaux dans les bois
Ce sont des gouttes
Nuages sur la mer
torses dans les bois
promesses des livres
caravelles sous le vent
Ce sont des sables
qui glissent
Nuages sur les bois
promesses du vent
sargasses dans la tourmente
vitraux sur la ville
Ce sont des gouttes
et des sables
qui glissent entre mes lèvres
Nuages dans le vent
sargasses de flammes
îles sur le fleuve
poissons dans la nuit
Ruissellement de sable



Michel Butor
(extrait / dans poésie au jour le jour 2)

Notre sélection pour le Printemps des Poètes 2011: d'infinis paysages.

Sur la plage
Les mouettes se sont dissoutes
Dans l'air indiciblement pâle.
Le sable est si blanc qu'on en doute.
Les dunes ont perdu leur hâle.
Seuls d'étonnants feux roses
Passent là-bas très haut dans l'air
En éclosant comme des roses
Dont le rosier serait la mer.



Maurice Carême

Notre sélection pour le Printemps des Poètes 2011: d'infinis paysages.

Le lac endormi
Un sapin, la nuit,
Quand nul ne le voit,
Devient une barque
Sans rames ni bras.
On entend parfois
Quelque clapotis,
Et l'eau s'effarouche
Tout autour de lui.




Jules Supervielle
Poète franco-uruguayen

Notre sélection pour le Printemps des Poètes 2011: d'infinis paysages.

Dans une boîte, je rapporte
Un peu de l'air de mes vacances
Que j'ai enfermé par prudence.
Je l'ouvre ! Fermez bien la porte
Respirez à fond ! Quelle force !
La campagne en ma boîte enclose
Nous redonne l'odeur des roses,
Le parfum puissant des écorces,
Les arômes de la forêt...
Mais couvrez vous bien, je vous prie,
Car la boîte est presque finie :
C'est que le fond de l'air est frais.



Jacques Charpentreau

Notre sélection pour le Printemps des Poètes 2011: d'infinis paysages.

Vesper
Le berger pique une étoile
il dit c'est celle-là
c'est celle-là qui étincelle
et qui scintille exprès pour moi
ce n'est pas telle ou telle autre
dans le grand champ picoré
quelle poule gigantesque
a pu trouer le noir papier
non ce n'est pas celle rouge
ce n'est pas la verte non plus
ce n'est pas celle qui bouge
une seule lui a plu
le berger sait que cette étoile
le mène à travers la vie
et le recouvre de son voile
lorsqu'il s'endort dans la nuit
d'ailleurs c'est une planète
mais sur la question le berger
n'a pas d'idée aussi nette
qu'en aurait un cosmonaute



Raymond Queneau
Battre la campagne

Notre sélection pour le Printemps des Poètes 2011: d'infinis paysages.

… Mais il y a encore tout le vaste monde. Car par-dessus le mur et les murs, le regard qui s'en va rencontre beaucoup de choses. Est-ce que tu vois: c'est bleu, c'est blanc, tacheté de bleu et de blanc, mais il faut lever la tête: est-ce que tu vois tout là-haut dans le ciel encore pâle, ces pointes, ces cornes, ces tours, ces montagnes en air comprimé, comme si on avait serré de l'air entre ses mains,
ces blocs d'azur superposés; et ils existent doublement parce qu'ils sont à la fois dressés devant nous et renversés dans l'eau du lac, de sorte qu'en même temps ils sont beaucoup plus haut que nous et en même temps au-dessous de nous, tout au long d'une rive du lac à l'autre.
...



Charles-Ferdinand Ramuz
Chant de Pâques

Notre sélection pour le Printemps des Poètes 2011: d'infinis paysages.

Dorsale bossale
il y a des volcans qui se meurent
il y a des volcans qui demeurent
il y a des volcans qui ne sont là que pour le vent
il y a des volcans fous
il y a des volcans ivres à la dérive
il y a des volcans qui vivent en meute et patrouillent
il y a des volcans dont la gueule émerge de temps en temps
véritables chiens de la mer
il y a des volcans qui se voilent la face
toujours dans les nuages
il y a des volcans vautrés comme des rhinocéros fatigués
dont on peut palper la poche galactique
il y a des volcans pieux qui élèvent des monuments
à la gloire des peuples disparus
il y a des volcans vigilants
des volcans qui aboient
montant la garde au seuil du Kraal des peuples endormis
il y a des volcans fantasques qui apparaissent
et disparaissent
(ce sont jeux lémuriens)
il ne faut pas oublier ceux qui ne sont pas les moindres
les volcans qu'aucune dorsale n'a jamais repérés
et dont de nuit les rancunes se construisent
il y a des volcans dont l'embouchure est à la mesure
exacte de l'antique déchirure.



Aimé Césaire
Moi, laminaire

Notre sélection pour le Printemps des Poètes 2011: d'infinis paysages.

Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage
Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,
Ou comme cestuy-là qui conquit la toison,
Et puis est retourné, plein d'usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son âge !
Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village
Fumer la cheminée, et en quelle saison
Reverrai-je le clos de ma pauvre maison,
Qui m'est une province, et beaucoup davantage ?
Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux,
Que des palais Romains le front audacieux,
Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine :
Plus mon Loir gaulois, que le Tibre latin,
Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
Et plus que l'air marin la doulceur angevine.





Joachim du Bellay (1522-1560)

Notre sélection pour le Printemps des Poètes 2011: d'infinis paysages.

Ciel, air et vents, plains et monts découverts
Ciel, air et vents, plains et monts découverts,
Tertres vineux et forêts verdoyantes,
Rivages torts et sources ondoyantes,
Taillis rasés et vous bocages verts,
Antres moussus à demi-front ouverts,
Prés, boutons, fleurs et herbes roussoyantes,
Vallons bossus et plages blondoyantes,
Et vous rochers, les hôtes de mes vers,
Puis qu'au partir, rongé de soin et d'ire,
A ce bel oeil Adieu je n'ai su dire,
Qui près et loin me détient en émoi,
Je vous supplie, Ciel, air, vents, monts et plaines,
Taillis, forêts, rivages et fontaines,
Antres, prés, fleurs, dites-le-lui pour moi.



Pierre de Ronsard (1524-1585)

Notre sélection pour le Printemps des Poètes 2011: d'infinis paysages.

Rondeau étrange des visages et paysages
La nature a ses visages
Qu'on appelle paysages
Des humains les paysages
Sont ce qu'on appelle visages
On couvre les paysages
De silence et les visages
De nature
Comment rendre les visages
Conformes aux paysages
Et rendre sans paysages
La nature a ses visages ?



Jacques Roubaud
Rondeaux

Notre sélection pour le Printemps des Poètes 2011: d'infinis paysages.

Iles
Iles
Iles
lles où l’on ne prendra jamais terre
Iles où l’on ne descendra jamais
Iles couvertes de végétations
Iles tapies comme des jaguars
Iles muettes
Iles immobiles
Iles inoubliables et sans nom
Je lance mes chaussures par-dessus bord car je
voudrais
bien aller jusqu’à vous


Blaise Cendrars, Feuilles de route, 1924

sábado, 9 de julio de 2011

Dificultades gramaticales de la traducción al francés






Voilà un livre qui m'a été très utile - Giorgina Cerutti

miércoles, 15 de junio de 2011

LETTRE AU MEURTRIER: Lisez d'abord la "lettre DU meurtrier" publiée le 9 mai 2011 sur le blog

Cliquez deux fois sur la lettre, vous la lirez plus facilement.
Qui est-ce qui l'a écrite?

sábado, 14 de mayo de 2011

Carte postale d’Alfred Jarry. Collection particulière Tiphaine Samoyault









Cher ami,
J’ai raté notre rendez-vous hier, j’étais allé à l’Odéon et étais fatigué aussi du voyage : peut-être n’ai-je pas entendu sonner. Il est arrivé un nouveau bouquin et j’ai vos deux derniers livres. Voulez-vous passer demain matin entre 8 et 9 comme d’habitude ?

Bien cordialement
A. Jarry

martes, 10 de mayo de 2011

Lettre ouverte à mon homme


https://docs.google.com/document/d/1VWG9ma5FQV44KAjK-ggh1Hg4V1XWBXQdRGNGV7zLKaA/edit?hl=en&authkey=CN_in-EE

Lettre de Joséphine à compléter

Cher ami,

Il m'est arrivé hier quelque chose de terrible:(...)
Tu le connais, Adolphe,(...)Tu sais que je l'ai à la maison depuis(...)et que je l'aime bien.
Je te rappelle sommairement l'histoire d'Adolphe: (...)
On peut donc comprendre qu'il soit(...) et qu'il (...)
Mais ( ...)! C'est atroce!
Ce matin j'ai consulté M. Lefranc, ( ...) Il a dit qu'Adolphe ( ...)
et qu'à son avis il faudrait (...)
Après avoir beaucoup réfléchi à cette affaire, j'assume qu'il y a deux possibles solutions: ou bien (...) ou (
...)
J'aimerais connaître ton opinion, mon cher ami.
Que ferais-tu à ma place?
Réponds-moi au plus vite!
Joséphine.
Au choix:
1)Adolphe est un chat noir
2)Adolphe est le jardinier de la voisine de Joséphine
3)Adolphe est un serpent africain
4)Adolphe est le domestique de Joséphine

lunes, 9 de mayo de 2011

Lettre du meurtrier, juin 1962 [affaire Laetita Toureaux, 1937]


Monsieur le commissaire,
Je ne
sais si cette lettre vous parviendra. Peut-être sera-t-elle jetée au panier avant, comme l’oeuvre d’un fou, et peut-être cela vaudra-t-il mieux. Sans doute vous souvenez-vous de l’assassinat de Laetita Toureaux qui eut lieu Porte de Charenton, dans le métro, le 16 mai 1937. Je suis l’assassin de Laetitia Toureaux.
Cette lettre va sans doute vous étonner. Pourquoi l’assassin d’un crime réputé parfait veut-il ainsi raconter son forfait plus de vingt ans après ? Je ne saurai vous le dire exactement. Sans doute ai-je besoin de me libérer (ayant gardé le secret pendant de si longues années que je n’en éprouve plus de remords), peut-être aussi une sorte d’orgueil me pousse-t-il à apporter les éléments nécessaires à la résolution de cette affaire.
Je n’ai nullement l’intention de vous dévoiler mon nom et souhaite rester dans l’anonymat le plus complet, par égard pour ma famille.
Je suis originaire de Perpignan, où je naquis en 1915. A la fin de mes études secondaires, je manifestais le désir de devenir médecin et pour cela, je montai à Paris en 1935. Mon père était aisé, et avec une voiture, m’alloua une substantielle pension. J’arrivai tout droit de ma province assez timide et niais, aussi je vous laisse à penser ma joie à ma soudaine liberté. Entraîné par quelques camarades plus « à la page » que moi, je connus bientôt tous les dancings et cabarets de Paris et de ses environs. (...)
C ‘est dans un dancing que je fis la connaissance de Laetitia, en novembre 1936.
Elle était très jolie et possédait le charme rare, pour moi jeune homme, d’être une femme ayant déjà vécu. Je tombai immédiatement amoureux et lui fit une cour respectueuse. (...)
Elle traitait mon amour avec une douce ironie, ce qui me blessait, et je commençais à m’impatienter, à faire des scènes ridicules. Bientôt, elle écourta nos rendez-vous sous des prétextes plus ou moins risibles. Prenant mon courage à deux mains, je lui demandais de devenir ma femme. Elle me rit gentiment au nez. Blessé dans mon orgueil et mon amour, j’allai jusqu’à la menacer et elle m’éconduisit assez vertement.
Je décidai alors de l’oublier (nous étions au mois de mars) et me plongeai dans le travail en vue de mes examens. Elle ne donna alors plus signe de vie mais je ne pus l’oublier. Ainsi, après plus d’un mois de silence, le 2 mai, j’allai au dancing « l’Ermitage », où je savais la retrouver.
(...)
© Édition de L’Iconoclaste

lunes, 18 de abril de 2011

En mayo "VENÍ QUE TE CUENTO" las cartas que leí, escribí y recibí.


26 DE MAYO: DÍA NACIONAL DEL LIBRO
DU 26 AU 29 MAI: À VOUS DE LIRE

"L'édition 2011 de « A vous de lire ! » mettra à l'honneur le genre littéraire de la correspondance.
Traversant les espaces, les âges, les barrières, la lettre reste le moyen de communication le plus usuel, le mieux partagé, ayant trouvé une jeunesse renouvelée dans les nouvelles technologies."

Partagez avec nous vos préférées, celles que vous avez reçues, celles que vous avez écrites... celles que vous aimeriez recevoir, celles que vous aimeriez écrire...À vous de choisir...

"Mai en toutes lettres"
à la Médiathèque et à Garabatos du Sud

sábado, 1 de enero de 2011

Una noche peculiar.

Él estaba como siempre sentado en su sillón frente a la chimenea de su enorme y lujosa casa. Le gustaba ver arder la madera, a menudo haciendo esto recordaba su vida; hijo único, de una familia humilde, nunca tuvo más parientes que sus padres, los que murieron cuando aún contaba con una temprana edad. Fue en esos tiempos cuando conoció a su primera esposa, una amiga de sus primeros años que lo hizo muy feliz, hasta que la suerte la extrajo de su lado. Después al quedar destrozado por su pérdida, dedicó su vida al trabajo, en donde llegó a adquirir una de las mayores fortunas del Uruguay de principios del siglo XX. Fue ahí cuando conoció a su segunda esposa, pero también esta fue efímera.
Ahora se encontraba él, con setenta y tres años, con una inmensa fortuna y poderosos contactos, en una mansión del Prado absolutamente solo, rodeado únicamente por sus sirvientes y una desenfrenada y atrevida pretendiente que deseaba ser su tercera esposa, meta que estaba a un acta de lograr.
En la inmensa sala no se escuchaba más ruido que el de las llamas. Arriba de la mesita su vaso de vino casi vacío. El estaba tan inmóvil como siempre al realizar esta actividad casi cabalística; cuando las enormes puertas de la sala se abrieron e irrumpieron en ella una mujer con aire prepotente, acompañada por un hombre muy elegantemente vestido, con un portafolio de cuero negro y otro hombre, de baja estatura, vestido semi-formal y caminando de una manera muy ceremoniosa.
La mujer habló primero con tono meloso:
- Al fin, amor, el día ha llegado, nos casaremos.
 No se escuchó respuesta del otro lado, el hombre bajo sacó un acta de matrimonio, la leyó cuidadosamente, con una religiosidad y pomposidad que hubiera envidiado un sacerdote. Cuando mencionó el nombre del señor, este no contestó. La mujer impaciente, dijo:
- Pásame tu mano, te ayudare a firmar si estás cansado.
El hombre bajo se dio cuenta que era un hombre mayor y aceptó. Pocos segundos después se retiró con una paga extra.
El hombre de traje sacó un documento del portafolio y ella repitió el proceso que antes había hecho, ayudando a firmar al marido un testamento dejándole todo a su reciente esposa.
Él yacía muerto hacía dos horas, muerte natural repentina en ese mismo sillón. La mujer necesitaba cobrar su herencia, no le servía que muriera, no en ese momento. Llamaron al hombre bajo y con sobornos accedió a realizar esa operación. El hombre de traje, su abogado y fiel amante, le había traído el testamento por el que heredaría la fortuna, y que con el tiempo les permitiría casarse.
Después de lo sucedido, y para seguir su actuación ante los sirvientes, lo subieron a la habitación. La mujer pasó la noche con el cadáver, sería mucho menos sospechoso decir que murió a la mañana siguiente de casarse.


Fabián Javier Barloco Niño.
Ados 5, 16 años.