sábado, 14 de mayo de 2011

Carte postale d’Alfred Jarry. Collection particulière Tiphaine Samoyault









Cher ami,
J’ai raté notre rendez-vous hier, j’étais allé à l’Odéon et étais fatigué aussi du voyage : peut-être n’ai-je pas entendu sonner. Il est arrivé un nouveau bouquin et j’ai vos deux derniers livres. Voulez-vous passer demain matin entre 8 et 9 comme d’habitude ?

Bien cordialement
A. Jarry

martes, 10 de mayo de 2011

Lettre ouverte à mon homme


https://docs.google.com/document/d/1VWG9ma5FQV44KAjK-ggh1Hg4V1XWBXQdRGNGV7zLKaA/edit?hl=en&authkey=CN_in-EE

Lettre de Joséphine à compléter

Cher ami,

Il m'est arrivé hier quelque chose de terrible:(...)
Tu le connais, Adolphe,(...)Tu sais que je l'ai à la maison depuis(...)et que je l'aime bien.
Je te rappelle sommairement l'histoire d'Adolphe: (...)
On peut donc comprendre qu'il soit(...) et qu'il (...)
Mais ( ...)! C'est atroce!
Ce matin j'ai consulté M. Lefranc, ( ...) Il a dit qu'Adolphe ( ...)
et qu'à son avis il faudrait (...)
Après avoir beaucoup réfléchi à cette affaire, j'assume qu'il y a deux possibles solutions: ou bien (...) ou (
...)
J'aimerais connaître ton opinion, mon cher ami.
Que ferais-tu à ma place?
Réponds-moi au plus vite!
Joséphine.
Au choix:
1)Adolphe est un chat noir
2)Adolphe est le jardinier de la voisine de Joséphine
3)Adolphe est un serpent africain
4)Adolphe est le domestique de Joséphine

lunes, 9 de mayo de 2011

Lettre du meurtrier, juin 1962 [affaire Laetita Toureaux, 1937]


Monsieur le commissaire,
Je ne
sais si cette lettre vous parviendra. Peut-être sera-t-elle jetée au panier avant, comme l’oeuvre d’un fou, et peut-être cela vaudra-t-il mieux. Sans doute vous souvenez-vous de l’assassinat de Laetita Toureaux qui eut lieu Porte de Charenton, dans le métro, le 16 mai 1937. Je suis l’assassin de Laetitia Toureaux.
Cette lettre va sans doute vous étonner. Pourquoi l’assassin d’un crime réputé parfait veut-il ainsi raconter son forfait plus de vingt ans après ? Je ne saurai vous le dire exactement. Sans doute ai-je besoin de me libérer (ayant gardé le secret pendant de si longues années que je n’en éprouve plus de remords), peut-être aussi une sorte d’orgueil me pousse-t-il à apporter les éléments nécessaires à la résolution de cette affaire.
Je n’ai nullement l’intention de vous dévoiler mon nom et souhaite rester dans l’anonymat le plus complet, par égard pour ma famille.
Je suis originaire de Perpignan, où je naquis en 1915. A la fin de mes études secondaires, je manifestais le désir de devenir médecin et pour cela, je montai à Paris en 1935. Mon père était aisé, et avec une voiture, m’alloua une substantielle pension. J’arrivai tout droit de ma province assez timide et niais, aussi je vous laisse à penser ma joie à ma soudaine liberté. Entraîné par quelques camarades plus « à la page » que moi, je connus bientôt tous les dancings et cabarets de Paris et de ses environs. (...)
C ‘est dans un dancing que je fis la connaissance de Laetitia, en novembre 1936.
Elle était très jolie et possédait le charme rare, pour moi jeune homme, d’être une femme ayant déjà vécu. Je tombai immédiatement amoureux et lui fit une cour respectueuse. (...)
Elle traitait mon amour avec une douce ironie, ce qui me blessait, et je commençais à m’impatienter, à faire des scènes ridicules. Bientôt, elle écourta nos rendez-vous sous des prétextes plus ou moins risibles. Prenant mon courage à deux mains, je lui demandais de devenir ma femme. Elle me rit gentiment au nez. Blessé dans mon orgueil et mon amour, j’allai jusqu’à la menacer et elle m’éconduisit assez vertement.
Je décidai alors de l’oublier (nous étions au mois de mars) et me plongeai dans le travail en vue de mes examens. Elle ne donna alors plus signe de vie mais je ne pus l’oublier. Ainsi, après plus d’un mois de silence, le 2 mai, j’allai au dancing « l’Ermitage », où je savais la retrouver.
(...)
© Édition de L’Iconoclaste